Fais moi ta tête de bébé. Allééé encore une fois. Allééé.

Je suis à la limite de l'abandon, j'ai dit que je me battrais pour toi mais qu'est-ce que ça devient dur. J'ai envie de tout lâcher mais je le sais parfaitement, je n'y arriverais pas. Je ne pourrais jamais tirer un trait sur ce nous que j'ai tant imaginé. C'est au-dessus de mes forces, ce que je ressens est trop fort pour que je puisse le calmer. Et puis, à la seconde même où je verrais ton visage, entendrais ta voix à nouveau, je retomberais. Je n'en n'aurais pas la force, de mener cette bataille contre les sentiments encore une fois, ils sont bien trop intenses pour que quoi que ce soit, le temps ou un autre, puisse les effacer. Tu m'as littéralement incrusté des étoiles dans les yeux et de la magie dans l'cœur, personne ne pourra effacer tout cela. Tu m'as fait tant rêver, espérer, tu ne peux pas me laisser sur le bord de la route, subitement. Je t'en supplie, je suis prête à me mettre à genou, pour tes fichus beaux yeux, ne me lâche pas. C'est aussi ça, le problème, c'est que tout est si beau chez toi, avec toi. Ça pourra paraître bien pathétique mais tu es différent. Après tout, je n'ai pas demandé de devenir accroc pareillement à toi, c'est toi qui m'a attiré dans tes filets et je me suis laissé faire, car, pour une fois, on m'a montré que je n'étais pas invisible, alors, par pitié, ne me fait pas regretter de m'être laissé aller à toi.
J'ai envie d'y croire, d'y croire à ce bonheur. Envie de me dire que le destin va me pousser dans le bras du bonheur. Je peux pas dire que j'aie une vie horrible, et puis, il y aura toujours des gens qui souffrent pour des causes réelles et ça, ça me fait culpabiliser. Culpabiliser de ne pas réussir à être heureuse alors que rien ne va mal, c'est juste que rien ne va spécialement bien non plus. Le temps passe et plus j'observe le monde plus j'ai l'impression que tout le monde est bien plus heureux que moi alors que je sais pertinemment que c'est faux. C'est paradoxal, comme toujours. J'ai parfois l'impression d'être condamnée à être malheureuse, même quand un bout de bonheur pointe son nez je ressens le besoin de penser des choses noires et d'écouter des musiques bien déprimantes, peut-être que je m'auto  détruit ou peut-être que j'ai tellement pris cette habitude d'être triste et de dramatiser que j'arrive plus à m'en sortir..
Ça me terrifie parce que j'y ai pris goût à nos moments tous les deux. Et je sais que toi aussi, mais toi, tu arriveras certainement à tout oublier plus facilement que moi, bien plus facilement et je ne peux pas t'en vouloir , alors peut-être qu'un jour je devrais vraiment  te laisser partir, te détacher, j'aurais mal mais j'étais prévenue dès le départ alors je ne t'en voudrais pas. J'espère seulement que tu te souviendras de moi, que tu n'oublieras pas ce que l'on a partagé. T'as rempli ma mémoire. Des souvenirs les plus douloureux à ceux qui comptent le plus pour moi. T'as su garder un petit bout de mon cœur sans même t'en rendre compte et t'as su laisser une trace de toi partout dans ma tête. Je vais toujours garder ces parties de toi que tu m'as laissé en t'en allant. J’ai toujours gardé espoir, à chaque fois que je me levais le matin, je me disais que c’est bon, aujourd’hui peut-être qu’il m’avouera son amour pour moi . Ce n’est jamais le cas, et pour dire vrai, je doute fort que ce le soit un jour. Mais je continue à penser que c’est possible, je continue à espérer de toutes mes forces, je reste résolue à l’idée qu’un jour viendra, où la vie me sourira, où tu me souriras, ce qui revient au même, parce qu’au fond, tu es ma vie. Les gens diront surement que je suis trop jeune pour parler d’amour, mais moi je m’en tape complètement. Je n’y peux rien si tu es ma seule raison de vivre, je n’y peux rien si c’est toi qui fait battre mon coeur, c’est de ta faute, c’est toi tes introduit dans ma vie de cette façon. Je sais que tu as plein de défauts, mais ça m’est égal. Moi je veux juste qu’un jour tu me prennes par la main, et qu’une petite voix venant de nulle part dise et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Tu sais j'ai l'impression que nous deux c'est pour toujours. Que nous deux c'est pour toujours même en étant séparés. On est loin de se connaitre comme on se connaissait, mais j'ai toujours besoin de toi. J'ai encore le sentiment de t'appartenir, comme avant. J'ai l'impression que tu as encore besoin de moi toi aussi, que tu m'aimes encore. Je sais c'est drôle à dire...
Je trouve encore la force d'y croire. Malgré le temps qui passe, malgré nos souvenirs qui s'effacent et malgré tout ce mal oublié. Malgré toutes ces journées sans toi, tous ces instants gaspillés sans ta présence, j'y crois encore. Malgré ton sourire que je ne vois plus, malgré tous les autres et même malgré moi, j'y crois encore. Je pleure pour toi, pour ce qu'il me reste de nous. Je pleure nos souvenirs qui s'effacent peu à peu, je pleure mes regrets. Je pleure ton visage qui n'est plus le mien, je pleure ton sourire qui ne sera jamais plus le même. Je pleure l'avenir qui n'a pas voulu de nous et je pleure aussi le passé qui est trop loin. Je pleure tout ça, ici, et tu n'en sauras jamais rien.  Finalement, si tu ne souhaites pas que ta vie et la mienne ne se croise, ne se frôle, même qu'un peu, garde le silence, le doute . Je n'aime pas ça, j'en ai horreur mais devoir abandonner tout espoir me déchirait, m'anéantirais, alors si c'est la cas, si je ne suis rien pour toi, tais-toi et laisse moi savourer encore un peu l'espoir, je t'en supplie.